L’école face au défi des écrans

Les écrans occupent une place grandissante dans le quotidien des enfants et de leurs familles. Cette omniprésence bouleverse les échanges, avec un phénomène bien identifié : la technoférence, c’est-à-dire l’intrusion des écrans dans les moments de vie, au détriment de la qualité des relations.
Face à cet enjeu, l’école joue un rôle essentiel. Il ne s’agit pas d’interdire, mais d’aider les élèves à acquérir des repères et à adopter des habitudes numériques équilibrées.

Croc’Écran : un levier pour l’école et les familles

Proposé dans le catalogue LDE, Croc’Écran est un dispositif clé en main. Il offre aux enseignants des ressources prêtes à l’emploi : fiches pédagogiques, poster, tutoriel pour fabriquer le Croc’Écran et certificat d’ambassadeur. L’objectif est simple : accompagner les élèves dans une réflexion sur leurs usages numériques, tout en impliquant les familles en intégrant le Croc’Écran au sein du foyer. Ce symbole devient un point de repère pour instaurer des temps sans écran, favoriser le dialogue et retrouver un équilibre apaisé. 


Une réponse pédagogique, ludique et concrète

Conçu par Bayard Jeunesse, en partenariat avec le CLEMI et le réseau Canopé, Croc’Écran s’adresse aux élèves du cycle 1 au cycle 3. Le programme s’appuie sur des supports variés : histoires, défis, affiches, activités en classe et à la maison. Les enseignants accompagnent ainsi leurs élèves dans la construction d’une culture numérique raisonnée, en lien étroit avec les familles. 

Comment se procurer le Kit Croc’Écran ? 

Le Kit Collectivités, comprenant 30 enveloppes “famille”, est disponible sur le site LDE au tarif de 90,00 € TTC.

Un guide est également disponible en téléchargement sur le site officiel : crocecran.com

Vous souhaitez en savoir plus ou commander ce kit ? Contactez directement un de nos conseillers

Gestion du téléphone portable dans les collèges – Rentrée 2025

Dès la rentrée 2025, l’expérimentation Ma Pause Numérique, lancée il y a un an, sera étendue à tous les collèges.

Cela pose, bien évidemment, un certain nombre de questions pratiques…

  • Que faire du téléphone ?
  • Où le stocker ?
  • Qui en est responsable ?
  • Comment éviter les tensions et les confiscations ?
  • Quel budget prévoir ?
  • Quelle organisation mettre en place ?

Ma Pause Numérique par Tiriad apporte des réponses simples et innovantes à toutes ces questions.

Fini les téléphones dans les cartables ou à collecter !

Chaque élève garde son téléphone dans une pochette verrouillable, sous sa propre responsabilité.
Une fois verrouillée, la pochette ne peut pas être ouverte avant la fin de la journée.
Une borne dédiée permet de la déverrouiller.

Pas de stockage – Pas de branchement – Coût maîtrisé – Mise en œuvre simple

Le système se compose de seulement 2 éléments :

  • Une pochette sécurisée, personnalisable 
  • Une borne de déverrouillage, fixe ou mobile

Fabriqué en France — Les pochettes sont conçues en tissu recyclé

Offre spéciale LDE

Pour les collèges qui nous ont choisi comme libraire scolaire, LDE vous réserve une offre exclusive pour vous accompagner dans la mise en œuvre de Ma Pause Numérique.

Prenez contact avec nos équipes pour une présentation de la solution.


Découvrez Ma Pause Numérique par Tiriad

100 activités interdisciplinaires d’éducation au développement durable

➜ Des activités interdisciplinaires : sciences, mathématiques, géographie, français, langues vivantes, arts plastiques, éducation musicale, EPS, offrant une grande liberté de pratique à l’enseignant.

➜ Des éclairages didactiques sur l’intérêt de la « classe dehors » et la manière de la mettre en oeuvre.

➜ Un dispositif clé en main, avec des étapes minutées et détaillées, le matériel à prévoir, des pistes de différenciation et de prolongement variées.

➜ De nombreux documents, schémas, images, textes et liens Internet (articles, vidéos) pour construire sa banque documentaire et appuyer les activités travaillées.

Écrit par

Marie Mazas, Anne Philipson, Sarah Wauquiez, Edwige Chirouter, Céline Médal, Amandine De Freitas-Valdant, Julie Marboutie, Micaël Mercandier, Sophie Guyot, Michel Scrive

Donner du sens aux savoirs, éveiller la pensée critique : Un ouvrage de référence, très complet sur tous les sujets de Culture Générale, parfait pour vos lycéens et notamment ceux qui se préparent à passer des concours !

Un livre ambitieux et unique dans son genre

Ce livre a pour but de rendre accessible la culture générale aux étudiants désireux –  depuis la Terminale jusqu’au Master en passant par une classe préparatoire – d’intégrer un IEP ou une école de commerce ou d’ingénieur, mais aussi à toute personne passant un concours de catégorie A ou B des fonctions publiques étatique, hospitalière ou territoriale, sans oublier le citoyen curieux de comprendre notre monde pour y agir en connaissance de cause.

Un mot sur les auteurs

Olivier Bobineau est sociologue, politologue, membre du Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (EPHE/CNRS) et l’auteur d’une trentaine d’ouvrages académiques. Diplômé de Sciences Po Bordeaux et de Sciences Po Paris, professeur agrégé, docteur et habilité à diriger des recherches, il a enseigné entre autres la culture générale et la rhétorique à Sciences Po Paris, la Sorbonne et l’ESSEC.

Marc Petel est formateur en Sciences Économiques et Sociales au Maroc ainsi que dans la péninsule ibérique. Coordinateur et rédacteur de manuels scolaires, ancien responsable de cours dans différentes universités, il a aussi été le coordonnateur académique des « préparations à Sciences Po » en Polynésie française.

Lancée par le Ministère de l’Éducation Nationale, l’opération « Cet été, je lis » invite tous les élèves du primaire à partir en vacances avec un livre. Libraire scolaire depuis 25 ans, LDE soutient cette initiative et propose un bon de commande dédié pour faciliter la mise en œuvre dans les écoles.

Pourquoi encourager la lecture pendant l’été ?

La lecture joue un rôle essentiel dans la réussite éducative, pourtant son attrait chez les jeunes faiblit. D’après une étude de 2024, les 7–19 ans passent en moyenne dix fois plus de temps devant les écrans que plongés dans un livre, et seuls 55 % des élèves de CM2 comprennent un texte simple de manière autonome. De plus, les vacances d’été accentuent les inégalités scolaires : la coupure estivale entraîne un recul des acquis chez de nombreux élèves. Face à ces constats préoccupants, le Ministère de l’Éducation Nationale a décidé d’agir afin de redonner aux enfants le goût de lire.

Le principe de l’opération « Cet été, je lis »

« Cet été, je lis » est une nouvelle opération nationale impulsée par le Ministère de l’Éducation Nationale, avec le soutien du Ministère de la Culture. La première édition se tient du 2 juin au 31 août 2025 dans les écoles et les bibliothèques partout en France. L’objectif est simple : inviter chaque élève à lire un peu chaque jour pendant les vacances, pour faire de la lecture un plaisir estival plutôt qu’une contrainte scolaire.

Concrètement, chaque élève du CP au CM2 partira en vacances avec au moins un livre dans son cartable. Pour les élèves jusqu’au CM1, qui retrouveront la même école à la rentrée suivante, les enseignants organiseront un prêt de livres issus de la bibliothèque de l’école avant les vacances. Ainsi, chaque enfant emprunte un ou plusieurs ouvrages qu’il rapportera à l’école en septembre. Dans les écoles où la bibliothèque n’est pas suffisamment fournie, les bibliothèques municipales voisines seront sollicitées pour prêter des livres aux élèves. Quant aux élèves qui quittent l’école primaire pour le collège, le ministère leur offre un roman classique de la littérature jeunesse : cette année, chaque élève de CM2 se verra offrir un exemplaire de L’Odyssée d’Homère (adapté par Murielle Szac et illustré par Catel), remis dans le cadre de l’opération annuelle « Un livre pour les vacances ».

LDE partenaire des écoles pour la réussite de l’opération

En tant que premier libraire scolaire de France, fort de 25 ans d’expérience aux côtés des établissements, LDE s’engage pleinement à accompagner les écoles dans « Cet été, je lis ». Notre mission a toujours été de simplifier l’accès aux ressources éducatives et de soutenir les enseignants dans leurs projets pédagogiques.

À ce titre, LDE met à disposition des écoles son expertise pour sélectionner et fournir les ouvrages les plus adaptés aux besoins de chaque classe. Cela prend la forme d’un bon de commande LDE. Celui-ci contient les 15 ouvrages de l’opération “Cet été, je lis” de 2025, sélectionnés par des enseignants. Les établissements peuvent ainsi commander en quelques clics les livres qu’ils souhaitent prêter à leurs élèves, en bénéficiant du service logistique de LDE.

En somme, « Cet été, je lis » est une opportunité formidable de réconcilier les enfants avec la lecture en transformant les vacances en moment d’évasion littéraire. Cette initiative s’inscrit dans une ambition plus large de lutte contre l’illettrisme et les inégalités, en faisant de la lecture un plaisir partagé par tous. LDE est fière de contribuer à cet élan national aux côtés des écoles, des familles, des collectivités et de l’État, pour qu’ensemble nous écrivions une page positive de plus dans l’histoire éducative de nos enfants.

Swank Digital Campus est une plateforme éducative de streaming : films et documentaires pour établissements scolaires 

 Swank Digital Campus : les avantages 

  • Un catalogue de plus de 15 000 films, séries TV et documentaires des plus grands studios : Swank Digital Campus propose la plus large sélection de films et documentaires de nos studios partenaires. Cela permet aux enseignants de choisir LE bon film parmi une grande variété de contenus éducatifs de qualité pour enrichir leurs cours et capter l’attention des élèves. 
  • Un seul point d’entrée : Swank Digital Campus réunit tous les contenus en un seul endroit, facilitant ainsi la recherche et la sélection de ressources pertinentes pour l’enseignement. Les enseignants peuvent très facilement trouver les films et documentaires adaptés à leurs besoins pédagogiques. 
  • Flexible : Swank Digital Campus permet aux enseignants et aux élèves de visionner les contenus éducatifs aussi bien à l’école qu’à distance, soutenant ainsi l’apprentissage hybride et l’assimilation de contenus en amont du cours sans empiéter sur le temps de classe. 
  • Facile d’utilisation : Swank Digital Campus est intuitive et conviviale. Les enseignants peuvent facilement naviguer, rechercher et diffuser des contenus sans avoir besoin de compétences techniques avancées. Cette simplicité d’utilisation permet de se concentrer pleinement sur l’enseignement. 
  • Sécurisée : Swank Digital Campus garantit la sécurité des utilisateurs en protégeant les données personnelles et en offrant un environnement sécurisé pour le visionnage de contenus. Les établissements scolaires peuvent ainsi utiliser la plateforme en toute confiance. 
  • 100% légal : En utilisant Swank Digital Campus, les établissements scolaires bénéficient d’une solution entièrement légale. Tous les contenus sont licenciés, assurant ainsi le respect des droits d’auteur et des lois sur la propriété intellectuelle dans le cadre de l’enseignement. 

    Plus d’informations : https://www.swankfilms.fr/lecole/ 

    Les ressources


    Les ressources 

    Choisissez parmi nos 3 sélections de 100 films et documentaires les plus fréquemment utilisés par les écoles : 

    • Écoles primaires : Des contenus adaptés aux plus jeunes pour éveiller leur curiosité et soutenir leur apprentissage. 

    https://www.swankfilms.fr/media/282786/fra7165_schoolcollectionbrochures25-escoles-primares.pdf

    • Collèges : Des films et documentaires pour approfondir les connaissances des collégiens et illustrer vos cours. 

    https://www.swankfilms.fr/media/282785/fra7165_schoolcollectionbrochures25-colleges.pdf

    • Lycées : Des oeuvres cinématographiques et documentaires pour stimuler la réflexion et enrichir les discussions en classe. 

    https://www.swankfilms.fr/media/282787/fra7165_schoolcollectionbrochures25-lycees.pdf

    Nos sélections sont susceptibles d’évoluer en fonction des besoins pédagogiques et des nouveautés cinématographiques. 

    Vos manuels scolaires non distribués peuvent valoir plus que vous ne l’imaginez.

    Nous mettons en place un dispositif de bourse aux livres.

    Celui-ci vise à valoriser les stocks de manuels encore en état ou à faciliter leur réemploi, dans le contexte d’une réforme étalée sur plusieurs années scolaires.

    Particulièrement intéressant pour les collèges

    En effet, seules certaines disciplines sont concernées dès 2025, les autres le seront en 2026 et 2027. Cela crée des incertitudes sur la disponibilité des anciens manuels.

    Vous rendez service, vous augmentez votre budget.

    Ce système solidaire permet de fluidifier les stocks, d’éviter le gaspillage, et d’offrir une seconde vie à vos manuels.

    Envie de valoriser vos manuels inutilisés ? Complétez le formulaire ci-dessous:

    Cette année la Francophonie est mise à l’honneur au sein des Établissements Français à l’Étranger, dans la continuité du sommet organisé à Paris en septembre dernier.

    L’enseignant Benjamin Boutin s’est donné pour mission de transmettre aux jeunes, l’histoire et la richesse de cet espace linguistique et culturel qui relie plus de 320 millions d’interlocuteurs sur cinq continents, dans une bande dessinée qu’il nous a fait découvrir…

    Interview de Benjamin Boutin :

    LDE : Pensez-vous que la bande dessinée soit un outil efficace pour sensibiliser à la Francophonie et, plus largement, aux questions culturelles et linguistiques ?


    BENJAMIN BOUTIN : Tout à fait ! Lors du congrès européen de la Fédération internationale des Professeurs de français (FIPF) à Bucarest en septembre dernier, des professeurs de français roumains se sont emparés de la BD À la découverte de la Francophonie dans cette optique. En Belgique, une auteure qui est aussi enseignante s’appuie sur cette BD pour sensibiliser ses étudiants à l’histoire et aux enjeux de la Francophonie. Parfois, ce sont des parents ou des grands-parents qui l’offrent à leurs enfants. Ce sont aussi des institutions, des associations, des Alliances françaises et des lycées français qui la commandent en quantité. Bref, cette BD tout public est une manière ludique de comprendre la Francophonie et ce qu’elle nous apporte collectivement. C’est une belle histoire interculturelle et internationale qui s’écrit depuis une cinquantaine d’années. Sachons préserver cet héritage et le transmettre aux nouvelles générations !


     LDE : A travers cette BD vous explorez la diversité du monde francophone. Quels aspects de cette diversité souhaitiez-vous particulièrement mettre en avant ? 


    BENJAMIN BOUTIN :
    Quand on se promène avec mes personnages dans les rues de Paris ou de Delémont (Jura suisse), en passant par les villes de Québec, Port-au-Prince (Haïti), Abidjan (Côte d’Ivoire), Port-Louis (île Maurice) et Bruxelles (Belgique), on rencontre une diversité de paysages, de langues, de cultures, de climats… On se frotte à différents parlers locaux et « parlures », à des traditions, des gastronomies, des expressions artistiques très variées. C’est une richesse ! J’ai voulu également mettre la poésie à l’honneur, avec des extraits d’Aimé Césaire, de Senghor ou encore du grand poète jurassien Alexandre Voisard. Je pense que cette diversité linguistique et culturelle est un trésor ! Elle est aussi indispensable aux équilibres de la culture que la diversité biologique l’est à ceux de la nature. Et la Francophonie en est la quintessence !



    LDE : Comment avez-vous choisi les personnages historiques et fictifs qui accompagnent le lecteur ?


    BENJAMIN BOUTIN : J’ai commencé par imaginer un dialogue entre deux personnages historiques qui n’ont pas vécu à la même période. J’ai donc pris un risque d’anachronisme assumé. En effet, je trouvais intéressant de faire dialogue le géographe béarnais Onésime Reclus, inventeur du mot francophonie en 1880 et partisan de la colonisation française en Afrique avec l’homme d’État, essayiste et poète sénégalais Léopold Sédar Senghor, chantre de la Négritude et du dialogue des cultures, artisan de la décolonisation. Leur fond idéologique, leurs perspectives sur le monde, sur la politique et même sur la francophonie étant si différents en vérité qu’il me paraissait passionnant de les faire dialoguer avec franchise mais toujours avec respect ! Je me suis donc plongé dans leurs œuvres respectives et me suis mis dans leur peau. La mise en dessin de ce dialogue leur a redonné vie, d’une façon extraordinaire, grâce au talent de Christophe Carmona. Nous avons décidé ensemble d’ajouter deux personnages fictifs représentant la jeunesse francophone : Virginie, la Mauricienne, Sylvain, l’Acadien et Vietnamien. Car la Francophonie, c’est aussi ce métissage culturel ! Et puis vous rencontrerez dans la bande dessinée d’autres personnages contemporains, comme l’écrivain québéco-haïtien Dany Laferrière, membre de l’Académie française.

    LDE : Selon vous, quels sont les plus grands défis que doit relever la Francophonie aujourd’hui ?

    BENJAMIN BOUTIN : Il y en a de nombreux, qui sont interconnectés : la paix et la sécurité humaine, le développement durable et équitable, la préservation de la diversité culturelle dans les nouvelles technologies et l’IA, la formation et l’accès à l’emploi pour les nouvelles générations, la démocratie et les droits humains… Mais comme je l’ai toujours dit, l’éducation est la mère des batailles ! Ce devrait être selon moi le secteur prioritaire de la coopération en langue française – qui intègre aussi les langues nationales. Car le français est souvent une langue d’élection, de choix, d’ouverture et de dialogue. Il est possible d’apprivoiser cette langue héritière de douze siècles de création collective, de la faire sienne, d’innover avec elle, d’entreprendre avec elle, de se réinventer et d’améliorer sa vie, avec elle !  



    LDE : Vous voyagez beaucoup à travers le monde, principalement autour de réseaux francophones. D’après-vous, quels rôles les établissements français de l’étranger peuvent jouer pour valoriser et faire vivre la Francophonie ?

    BENJAMIN BOUTIN : Ces établissements jouent un rôle majeur pour promouvoir l’excellence éducative francophone et plurilingue, tant à destination des Français de l’étranger et de ce que j’appellerai les « Franco-Descendants » qu’à destination des jeunes du monde entier, motivés à recevoir une instruction de pointe ! Ces établissements développent des approches pédagogiques innovantes ouvertes à la culture des pays d’accueil. J’appelle ces établissements à intégrer l’enseignement de la Francophonie – en s’appuyant sur la bande dessinée A la découverte de la Francophonie, qui est une voie d’entrée ludique pouvant être utilisée comme un support pédagogique. Et pour les enfants qui n’ont pas la chance ou la possibilité d’être scolarisée par dans ces établissements d’excellence, ou bien en complément de leur cursus, je soutiens le dispositif FLAM (français langue maternelle), qui s’appuie sur un réseau de parents organisés en associations. C’est un écosystème d’apprentissage que je trouve vertueux et porteur pour la Francophonie ! 

    LDE : Avez-vous eu des retours de lecteurs, ou une anecdote à nous partager ?
    BENJAMIN BOUTIN : Je pense au courrier d’une lectrice, enseignante à la retraite vivant à Saint-Maximin, qui a beaucoup apprécié la BD et qui a été particulièrement émue par le dialogue des deux principaux protagonistes à Abidjan, alors qu’ils évoquent la colonisation. Cette lectrice française née en Algérie sait dans sa chair que la domination consubstantielle à la colonisation mène à la tragédie. Ce sont ses mots. A titre personnel, je souhaite que les relations entre ce pays et ses voisins, y compris la France s’apaisent. Nous avons chacun notre part de responsabilité. Aborder notre passé en face, se parler avec respect et aborder notre futur sur de bonnes bases, c’est-à-dire sur des bases souveraines et égalitaires, c’est la démarche qui a présidé à la renaissance de la Francophonie aux lendemains de la décolonisation, dans les années 1960 et 1970. Cette démarche n’a pas été entreprise en Algérie ; c’est regrettable mais rien n’est perdu ! Rabat et Tunis, eux, coopèrent harmonieusement avec les autres pays francophones. Ce devrait être possible aussi avec Alger. C’est en tout cas le vœu que je formule !

    Benjamin est auteur et conférencier, et organise régulièrement des rencontres avec les jeunes en Francophonie. Il est actuellement en Irlande, accueilli par le SCAC : nous pouvons vous mettre en relation avec lui si vous le souhaitez !

    Emmanuel Gable, visite au Viet Nam

    C’était totalement fortuit mais la coïncidence s’est révélée très sympathique : l’équipe de la Petite École d’Ho-Chi-Minh-Ville n’a pas eu la possibilité de se rendre à Paris pour la cérémonie des Palmes…

    Mais notre collègue Emmanuel était le jour-même au Viêt-Nam, et il a pu leur rendre une petite visite !

    Toute l’équipe était ravie de leur récompense, et a réservé un super accueil à Emmanuel.

    Toutes nos félicitations renouvelées à la Petite École d’Ho-Chi-Minh pour son très beau projet qui remporte la Palme de l’Action culturelle, et valorise le dynamisme du réseau Odyssey Education partout dans le monde.

    Olivier Samper, membre du jury des Palmes des EFE

    Olivier nous a laissé quelques mots sur son expérience en tant que jury pour les PALMES :

    Délégué de la Direction Afrique et Océan Indien de la librairie LDE depuis sept ans, je pensais bien connaître les Établissements Français à l’Étranger (EFE), notamment dans ma zone.

    Et pourtant, élèves et enseignants ont su me surprendre ! Les dizaines de vidéos visionnées débordent de créativité et reflètent toute la diversité des EFE à travers le monde. Drôles ou émouvantes, classiques ou résolument modernes, chacune méritait toute notre attention.

    La cérémonie, tenue dans le cadre prestigieux de la Sorbonne, fut un moment grandiose et empreint d’émotion. Je tiens à remercier chaleureusement l’équipe de la sénatrice Samantha Cazebonne pour sa bienveillance, ainsi que l’ensemble des membres du jury pour leur engagement et leur passion.

    Un immense bravo à La Petite École d’Ho Chi Minh (Vietnam), lauréate de la Palme EFE de l’Action Culturelle, parrainée par LDE ! Son projet, placé sous le signe de la peinture et de la Francophonie, a conquis le jury par son originalité et son dynamisme. À travers une approche immersive et sensorielle, les maternelles ont exploré la peinture comme un langage universel, une passerelle entre les émotions et l’apprentissage. En maniant les couleurs, les textures et les formes, ils ont démontré que l’art est bien plus qu’une simple expression esthétique : c’est un outil puissant pour comprendre le monde et partager des émotions.

    💫 Mention spéciale à la vidéo réalisée par les Sœurs Antonines au Liban, qui a profondément ému toute l’équipe export de LDE lors de la cérémonie. Un projet émouvant avec le coeur au centre . 

    Pour cette première édition, la barre est placée très haut, annonçant de beaux projets pour l’an prochain—et, je l’espère, encore plus nombreux !

    « Non scholae, sed vitae discimus. »