Les 20, 21, et 22 novembre se tenait le salon Educatec-Educatice 2019, Porte de Versailles. Notre équipe a assisté à la conférence “Collectifs, fondations, entreprises, des partenariats pour transformer le numérique en académie et favoriser la réussite des élèves”.

Cette conférence a été organisée par l’Académie de Versailles, qui montrait ainsi un visage dynamique, actif sur le terrain pour concrétiser l’objectif de « réussite pour tous ».

Six experts étaient réunis pour l’occasion :
–    Axel Dauchez, président de Make.org
–    Gabriel Bran Lopez, président fondateur de l’association franco- québécoise Fusion Jeunesse
–    Bastien MASSE, coordinateur de la chaire pour l’Éducation Ouverte et l’Intelligence Artificielle, coordinateur Class’Code et Richard FUENTES, Responsable innovation numérique à la Fondation C Génial. 
–    Amélie RONSERAY, directrice, Artips 
–    Stéphane LEPINGLE, CapGemini et Jacky GALICHER, directeur des Services Informatiques et RSSI de l’académie de Versailles
–    Katia MATAR proviseur du Lycée des métiers La Tournelle à La Garenne Colombes et Véronique BLONDELLE, responsable commerciale du secteur de l’éducation et de la recherche pour IBM, pour le projet P-Tech

La présentation successive de 6 expériences a été menée très rapidement, et n’a  permis de donner que quelques éléments d’explications, sans approfondir beaucoup les actions de chacun. Mais nous avons pu découvrir des actions formidables, qui mobilisent divers types : acteurs associatifs, entreprises, collectifs, publics, tous mobilisés pour servir de louables objectifs.

1ere expérience / partenariat – L’engagement citoyen et la convergence des acteurs 

La mission de Make.org est «  d’engager la société civile dans la transformation positive de la Société. Make.org organise des actions « Grandes Causes » autour de 8 actions et de 4 thèmes centrés sur l’éducation (orientation, insertion, publics fragiles, lutte contre fracture numérique) en rassemblant les acteurs privés que sont les entreprises, ou les start-up et les citoyens pour proposer des outils concrets aux établissements de l’académie.
Make.org se finance sur fonds propre, ce qui lui permet d’être indépendant du système éducatif. Le partenariat avec l’académie de Versailles lui permet de concrétiser, tester et mesurer les actions menées. Le déploiement national de cette démarche demandera un appel à des mécènes.
Un exemple concret d’action menée : le flash mentoring qui permet d’organiser une prise de contact (par exemple, un coup de téléphone de 15 minutes avec quelqu’un qui s’y connaît sur un sujet organisé en moins de 3 semaines). Ce flash monitoring multiplie les échanges entre les jeunes et les professionnels et vise à terme entre 500 000 et un millions de sessions par an.


2eme expérience / partenariat –  Partir du souhait des élèves pour bâtir un projet opérationnel 

L’association Fusion Jeunesse intervient quant à elle dans plusieurs établissements. L’association met en relation des entreprises pour mettre en œuvre des projets concrets (demande particulièrement importante de la part des élèves qui souhaitent s’investir sur des projets plutôt que « d’écouter des intervenants »). L’exemple cité est celui de jeunes professionnels d’Ubisoft qui interviennent dans plusieurs lycées de l’académie de Versailles pour développer avec les enseignants et les élèves un jeu vidéo. 
En un an, cette association est passée de 2 à 23 établissements partenaires.


3eme expérience / partenariat – Le codage    

ClassCode propose des MOOC, sur le codage, destinés aux enseignants de SNT.
La fondation C Génial promeut le numérique aux jeunes et fait connaître les métiers associés, appuyés sur des acteurs académiques, associatifs locaux.
Ce collectif souhaite transférer ces compétences au niveau local pour que les acteurs territoriaux prennent en mains les ateliers issus des cours sur le MOOC.

4eme expérience / partenariat – Proposer des granules contextualisés sur de multiples sujets     

La Société ArtTips propose une plateforme de micro-learning (un anti MOOC en quelque sorte) qui vulgarisent les savoirs par le digital. Cette entreprise envoie à plus de 70 000 personnes une newsletter sur des sujets variés vulgarisés (Art, Musique, Economie, etc.). Le format très concentré, court et très opérationnel (on parle de granules) décuple l’engagement des élèves.
ArtTips a déjà éprouvé sa méthode sur 750 000 abonnés/ la plateforme de micro-learning est déployée auprès de plus de 100 000 utilisateurs quotidiens aujourd’hui.  
ArtTips est aujourd’hui proposé à tous les lycéens d’Ile-de-France. 

5eme expérience / partenariat – Co-développer une solution d’évaluation des élèves 

Cap Gemini et la DANE de Versailles travaillent à co-construire une solution d’évaluation des élèves de la fac de médecine de Paris. Ce partenariat mêle l’expertise méthodologique de Cap Gemini avec le besoin pédagogique de la DANE. 

6eme expérience / partenariat – Préparer aux métiers de demain

Le Projet P Tech est un programme de 5 années pour les élèves de seconde professionnel ou technologique, accompagnés jusqu’à bac +2.
L’établissement qui est intervenu lors de cette conférence, le lycée des métiers la Tournelle, travaille avec des entreprises telles que Orange et BNP Paribas, IBM qui mettent à la disposition des élèves des mentors, des interventions d’experts pour faire émerger auprès des équipes pédagogiques et des élèves une réflexion sur les compétences qui répondront aux métiers de demain et y préparer les élèves. 

Ce projet ne concerne aujourd’hui que 24 élèves mais la dynamique apportée par cette classe essaime sur les trois classes de systèmes numériques : en agissant sur une classe cela impacte tout l’établissement.

Toutes ces expérimentations et partenariats ont ceci de commun qu’ils sont relayés par des acteurs locaux ancrés dans leurs territoires et dans les établissements scolaires. Leur passage à plus grande échelle, qu’ils appellent de leurs vœux et que l’on ne peut que leur souhaiter, devra pouvoir rester ancré sur le terrain, et donc sans doute trouver de nouveaux relais pour s’élargir.

Tous ces projets permettent aux élèves de devenir des citoyens aptes à agir dans la société de demain, et ne se limitent pas à la seule école. Ces collaborations d’acteurs d’horizons divers permettent, s’ils sont structurés et portés autant par les professionnels que par les enseignants ou les collectivités, de mettre en place des actions concrètes, efficaces et porteuses de sens pour tous. Et surtout pour la réussite de tous.

Les 20, 21, et 22 novembre se tenait le salon Educatec-Educatice 2019, Porte de Versailles. Notre équipe a assisté à un atelier de retour d’expérience sur l’utilisation de cartes mentales en classe.

Cet atelier a été organisé par Matchware : ce concepteur d’un logiciel de mindmapping a fait la promotion de son produit sous un angle des usages pédagogiques, parfaitement adapté aux nouveautés du programme de lycée professionnel.

Deux experts étaient réunis pour l’occasion : 
–    Loïc Perhirin, formateur au logiciel Mindview 
–    Marie-Claude Nouvier, enseignante au lycée Jean Macé de Fameck dans l’académie de Nancy-Metz 

La réforme du lycée de cette année a touché également la voie professionnelle avec un enjeu de taille : une meilleure orientation et insertion professionnelle des élèves par la personnalisation des parcours. Un des grands principes de cette réforme consiste en la réalisation d’un chef d’œuvre (en 1ère et 2ème année en CAP, en 1ère et terminale pour le BAC pro) qui doit être l’aboutissement d’un projet pluridisciplinaire à présenter en groupe ou de manière individuelle.
Cette conférence présente le projet lancé par le lycée Jean Macé qui propose aux élèves d’utiliser des cartes mentales pour la réalisation du chef d’œuvre en filière CAP vendeur.

L’utilisation de Mindview par les élèves du lycée Jean Macé


Marie-Claude Nouvier du lycée Jean Macé a mis en place ce projet avec plusieurs utilisations possibles pour les élèves :
–    La création de cartes mentales lors d’échanges d’idées en groupe pour les faire toutes apparaître et les classer
–    La structuration du chef d’œuvre en partie et sous-partie
–    La création de diagrammes grâce aux lignes de temps issues de la carte mentale

Le retour des élèves et des enseignants


Les élèves de la classe « test » apprécient particulièrement l’aspect ludique de la ressource et le rendu qu’elle propose. 
Marie-Claude Nouvier nous confirme que le travail des élèves est plus propre et plus ordonné. De plus, elle se réjouit du fait que les élèves s’engagent beaucoup plus dans leur travail grâce à cet outil.


Cette conférence présentait un exemple d’utilisation d’une ressource numérique vraiment réussi pour développer les compétences des élèves : les statistiques d’usages dans le Grand Est montrent que Mind View est l’une des ressources les plus utilisées dans les lycées 4.0.

Cet usage d’un outil numérique permet des expériences d’apprentissages dynamiques en classe et hors la classe et augmente fortement l’engagement des élèves, selon un modèle de collaboration qu’ils pourront reproduire dans des pratiques professionnelles. Pour aller plus loin, voici une vidéo réalisée par CANOPé sur l’utilisation des cartes mentales et MindView avec des témoignages de professeurs et élèves de lycée professionnel : 

Persévérance scolaire et Numérique pour 4500 élèves dans l’académie de Nancy-Metz

Les 20, 21, et 22 novembre se tenait le salon Educatec-Educatice 2019, Porte de Versailles. Notre équipe a assisté à l’animation « On refait la salle de classe (pour 0€ ou presque) ». 
Cet atelier a été organisé dans le cadre du carrefour de l’innovation pédagogique, par un intervenant enseignant, bénévole, Romain Bourdel, enseignant de physique-chimie.

L’objectif de ces animations est de créer des échanges collaboratifs entre enseignants pour ressortir des solutions concrètes à mettre en place en classe.
L’animation à laquelle nous avons participé avait pour sujet « l’espace-classe ». 
La question de départ : comment favoriser les apprentissages des élèves et changer sa posture d’enseignant par l’aménagement de l’espace avec peu de moyens ?
Vous trouverez dans ce résumé, quelques bonnes idées qui sont ressorties en 3 catégories : support d’écriture, espace dans la classe et détourner le mobilier.

Support d’écriture


Des idées de support ont été évoquées : murs, fenêtres, miroirs, sol, le corps… avec l’utilisation d’objets comme les post-it, les pinces à linge, les journaux pour découper les lettres, les calques, l’arbre à poème, la peinture, les feuilles électrostatiques.
S’est posée ensuite la question de la raison d’utilisation de différents supports d’écriture :
pour mieux mémoriser, transmettre, communiquer, décorer, conserver, tester, évaluer, réfléchir, vérifier la compréhension… Ces supports permettent aussi d’utiliser d’autres mémoires et de détecter des éventuels troubles.

Espaces dans la classe


Plusieurs besoins pour les espaces de classe ont été évoqués : 
–    des espaces qui doivent être ergonomiques et flexibles tout au long de la journée
–    des espaces qui doivent favoriser la collaboration
–    des espaces qui doivent être délimités pour que les élèves se retrouvent dans l’espace global…
Des espaces dédiés à certains points peuvent également être créés :
–    des espaces « nid » pour lire, se détendre, jouer aux cartes…
–    des espaces de fablab qui contiennent des outils et instruments pour produire
–    des espaces de réflexion
–    des espaces de lecture/écriture
Pour réaliser ces espaces et les délimiter, il a été cité l’utilisation de codes couleurs (pourquoi pas une salle noire ?), l’utilisation des couloirs…

Détourner et adapter le mobilier existant


Une des manières de retravailler son espace classe à moindre coût est d’utiliser le matériel existant en le détournant et le réadaptant ; plusieurs solutions sont ressorties de cette animation :
–    des crayons gras à utiliser sur les tables
–    des crayons woody
–    des balles de tennis sur les pieds de table pour les déplacer simplement
–    l’utilisation du sol pour la construction géométrique
–    des meubles à étagères basses ou des bandes scotchées pour créer des délimitations
–    découper les pieds de table pour travailler à genoux
–    des tableaux Veleda pour délimiter des groupes de travail

Si rien de complètement nouveau n’est ressorti de cet atelier, les enseignants qui n’avaient encore jamais travaillé sur ce sujet ni partagé ce genre de pratiques avec leurs pairs ont sans doute pu y trouver des idées faciles à mettre en œuvre dans leur salle de classe. 

Nous regrettons un peu le format court de ces animations (20/30 minutes). Cela pourrait mériter de s’étendre pour creuser les différents sujets et aller plus loin dans la réflexion !

On refait la salle de classe pour 0€ ou presque

Les 20, 21, et 22 novembre se tenait le salon Educatec-Educatice 2019, Porte de Versailles. Notre équipe a assisté à un atelier de retour d’expérience sur l’usage des jeux sérieux.

Cette conférence a été organisée par Serious Factory, ce qui montre leur volonté de se positionner comme des experts des jeux sérieux dans le milieu de l’éducation. 

Deux experts étaient réunis pour l’occasion : 
–    Patrick Gadat, Edtech & Digital Learning expert chez Serious Factory, 
–    accompagné de Yvonnick Bernard, digital learning manager de l’organisme de formation AFTEC (Association pour la Formation Technologique dans l’Enseignement Catholique) 

Les deux intervenants nous ont présenté le projet « trust and trade », destiné à former les futurs commerciaux en filière BTS NDRC (Négociation et Digitalisation de la Relation Client), sur les compétences en relation clients. Par l’utilisation de la réalité virtuelle, un jeu de négociation se met en place où l’étudiant se retrouve en face d’un prospect et doit mener à bien une négociation.

Ils nous ont présenté de manière détaillée ce projet en partant du contexte et des enjeux, jusqu’au process de création et de déploiement d’un serious game.


    
Le contexte et les enjeux du projet


Les instigateurs de ce jeu sont partis du constat que les entreprises étaient réticentes à envoyer les jeunes diplômés tôt sur le terrain. Les étudiants ont besoin d’acquérir tôt de réelles compétences professionnelles et de valoriser l’acquisition de ces compétences auprès des entreprises.
Jusqu’à présent, les jeux de rôles en classe étaient la solution proposée méthode qui présente différents problèmes :
–    La crainte du jugement des autres
–    L’implication faible des observateurs ; et en particulier dans le cadre scolaire, des autres apprenants
–    Un ressenti de partialité : un élève est choisi de manière arbitraire pour se mettre devant toute la classe.

La déclinaison sous forme de jeux sérieux en classe a pour but de palier à ces problèmes, notamment en évacuant la peur d’essayer : l’élève se retrouve en face d’un intervenant fictif pour échanger. De plus, l’implication simultanée de chaque élève génère des retours plus personnels et plus riches.

La démarche


L’AFTEC s’est associée à Serious Factory en suivant un processus de création suivant :
–    Design du dispositif pédagogique
–    Scénarisation du jeu
–    Intégration dans le logiciel
–    Tests et améliorations
–    Déploiement
–    Maintenance et correction

Finalement, cela donne un jeu qui suit un processus pédagogique clair et qui permet même d’analyser le « non-verbal ». En effet, le client virtuel peut adapter ses sentiments (colère, joie, anxiété), sa gestuelle et sa voix en fonction de l’intervention de l’élève, au travers d’une intelligence artificielle qui analyse ce qui est dit par l’élève. 

Yvonnick Bernard conclut par un bilan très positif de la mise en place de ce serious game et a notamment insisté sur la plus grande implication des élèves, qui se montrent plus volontaires pour participer à ces jeux de rôle. Leur montée en compétences a ainsi été accélérée.

Cette conférence présente un exemple de serious game réussi pour développer les compétences des élèves, et qui permet d’envisager d’autres utilisations dans d’autres domaines. Le numérique permet en effet de s’affranchir de certaines réserves ou timidités personnelles pour se lancer dans des formats d’apprentissages qui n’impliquent pas le regard des autres : c’est une réelle perspective pour la réussite de tous les élèves.

Mais ce qui est vrai de façon générale nous laisse tout de même un peu perplexe pour cette discipline d’enseignement : dans le domaine de la relation client, il est essentiel aussi d’apprendre à surmonter le regard des autres, car le futur prospect sera au moins aussi critique qu’un camarade de classe !

Venez assister au partage d’expérience autour du thème : Le numérique au service des pédagogies innovantes : retours d’expérience d’enseignants, jeudi 21 novembre à 16h30, salle de conférence n° 1

Les outils numériques doivent permettre de favoriser la réussite éducative et de réduire les inégalités.

De nouvelles méthodes pédagogiques permettent d’inclure, de personnaliser, de différencier et de créer de l’appétence. Comment le numérique peut-il de faciliter ces pratiques pour atteindre ces objectifs tout en y passant le moins de temps possible ?

Venez échanger et partager avec des enseignants qui appliquent ces méthodes et utilisent le numérique au quotidien.

Ce partage d’expérience sera animé par Pierre Schmitt, co-fondateur de LDE et Directeur de l’innovation 

Intervenant(s)

  • Madame Aude DUBOIS, Membre de « Inversons la Classe », Formatrice et prof de français, actuellement en poste au collège dans les Yvelines, donc aventurière en pédagogies, exploratrice du numérique en classe et chercheuse en enthousiasmes ! , INVERSONS LA CLASSE
  • Madame Cécilia PINTO, Co-fondatrice de la communauté Eduvoices, professeur d’espagnol sur Lille, Ingénieure Pédagogique Multimédia , EDUVOICES
  • Monsieur Ahmed MADKOURI, Enseignant en économie – gestion, utilisateur de la plateforme de création de cours POPLAB
  • Monsieur Jean-François CERISIER, PROFESSEUR DE SCIENCES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION , UNIVERSITÉ DE POITIERS

Tous les lycées 4.0 se fournissent en manuels scolaires sur le catalogue de LDE, installée à Molsheim et qui a remporté l’appel d’offres de la région Grand Est.

Pierre Schmitt (à gauche) et Frédéric Fritsch proposent des ressources dématérialisées et toujours imprimées.  Photo L’Alsace /Jean-Marc LOOS

La discrète librairie LDE, installée à Molsheim, se présente comme le leader français dans la distribution de manuels scolaires, imprimés ou numériques, et « cheville ouvrière » du dispositif lycée 4.0, selon le terme de son directeur général Frédéric Fritsch. Cette PME d’une soixantaine de personnes a remporté l’appel d’offres sur trois ans – peut-être quatre – de la région Grand Est, pour 1,5 M€ (millions d’euros) en 2017 et plus de sept cette année. Elle met à la disposition de toutes les filières non seulement les livres de l’ensemble des éditeurs, en version dématérialisée, mais aussi des exercices d’entraînement en langue, des encyclopédies… « Nous constituons le  catalogue avec les académies de la manière la plus large possible pour respecter la liberté pédagogique des enseignants », précise Pierre Schmitt, le directeur technique.

Ce faisant, LDE a aussi endossé un nouveau rôle de conseiller technique, alors qu’au début les bugs techniques étaient courants : problème de compatibilité entre les applications et le réseau, bande passante insuffisante… « Nous avons beaucoup travaillé auprès des établissements, en collaboration avec les délégués académiques au numérique et les personnels de l’administration. Il n’y a plus aucun problème aujourd’hui qui ne puisse être rapidement résolu », assure Pierre Schmitt. Treize assistants techniques ont été embauchés en renfort, de septembre à décembre.

Un facteur déclenchant

Ce vaste partenariat avec la région Grand Est, a fait croître LDE qui a dédoublé à la fois ses effectifs et son chiffre d’affaires, passé, depuis 2012, de 30 à 60 M€. Le numérique représente désormais 40 % de son activité, contre même pas 1 % il y a quatre ans. « Cela a été un facteur déclenchant » qui a aussi fait « monter l’équipe en compétences, sur les plans technique et organisationnel », constate Frédéric Fritsch. « Personne n’avait mené un déploiement d’une telle ampleur, nous savions qu’il y aurait des plâtres à essuyer. Nous avons traduit les besoins et proposé des solutions de mise en œuvre en même temps que les choses se faisaient. »

LDE a 1 900 références de manuels scolaires à son catalogue.   Photo L’Alsace /Jean-Marc LOOS

Après la phase technique, LDE voit arriver celle « de l’appropriation réelle et de l’amélioration des usages ». Elle n’est pas prescriptrice dans les choix des enseignants, mais il lui est demandé, par la région et les rectorats, de mettre en avant les ressources les plus interactives. « Cela fait des années qu’on n’en est plus au simple PDF [format informatique de présentation d’un document] ! La demande s’accélère, les éditeurs y travaillent. Actuellement, ce sont des versions homothétiques des manuels imprimés, enrichies en son, en vidéo, en exercices interactifs… », détaille Pierre Schmitt. L’avenir, ajoute-t-il, c’est l’individualisation des apprentissages ».

Une offre exhaustive

LDE (pour Librairies des étudiants, puis Librairies de l’éducation) a été créée en 1996 à Strasbourg par Frédéric Fritsch et Daniel Francou, rapidement rejoints par Pierre Schmitt et Michel Hussherr. D’abord librairie classique, elle s’est mise à proposer aux associations de parents d’élèves un service de commandes individualisées clé en main, ainsi qu’un logiciel pour la gestion des bourses aux livres. « Rapidement et en permanence, nous avons ajouté des services à valeur ajoutée informatique », précise Frédéric Fritsch. « Quand le scolaire numérique est arrivé sur le marché en 2013, nous avions les compétences techniques et nous avons été un des tout premiers autorisés à distribuer ces livres. »


Aujourd’hui, LDE présente à son catalogue 1 900 références de manuels scolaires, « ce qui représente l’exhaustivité de l’offre existante ». Elle a des clients institutionnels, comme la région Grand Est, qui a « courageusement ouvert la voie », rejointe par l’Île de France, l’Occitanie et, dans une moindre mesure, la Nouvelle Aquitaine et le Centre-Val de Loire. Elle travaille aussi pour la chaîne Arte (Educ’Arte) et plus de 1 800 établissements – en dehors des appels d’offres -, tels les lycées français de Singapour ou de New-York. PME moderne, LDE se veut aussi engagée dans le développement durable et veille au respect de la mixité comme de l’inclusion sociale.

Le salon Educatec-Educatice, salon incontournable des métiers et de l’innovation éducatifs, ouvrira ses portes du 20 au 22 novembre. Nous serons présents, stand G22.

Comme chaque année LDE, premier libraire scolaire numérique de France, y sera représentée. Cette présence au cœur de l’événement nous permettra de détecter pour vous les dernières innovations et outils pédagogiques.

Il ne vous sera peut-être pas possible de visiter ce salon parisien… mais vous pouvez compter sur nous pour vous faire découvrir ses exposants et leurs solutions : notre équipe en aéropage important pourra assister à la plupart des conférences et ateliers, et partager avec vous ses découvertes !

Il vous suffit de cocher les cases qui vous concernent, nous serons ravis de nous poser avec vous les questions qui vous intéressent et vous ferons un compte-rendu écrit après le salon.


…Et bien entendu, vous pouvez aussi nous retrouver sur notre stand si vous avez la chance d’être à Paris : nous serons sur le stand G22 !

L’université d’été Ludovia (16e édition) vient de fermer ses portes.
Cette année encore, Ludovia a été un lieu propice aux échanges entre enseignants, centrés sur le thème « Intelligences et représentations du numérique en éducation » avec pas moins de 180 intervenants, enseignants, psychologues, chercheurs, élus, représentants de collectivités locales, entreprises partenaires., etc.

Ludovia a été, pour LDE, l’occasion de présenter PopLab, une nouvelle plateforme numérique (en bêta-publique) de création et de partage du savoir.

PopLab est une plateforme numérique qui permet aux enseignants de préparer, organiser et partager leurs cours.


Préparer en utilisant les ressources à leur disposition, qu’elles provienent d’internet, de leur propre création ou bien du moteur de recherche intégré, qui permet de faire des recherches parmi plus de 100000 ressources pre-selectionnées par une équipe de professeurs-documentalistes
 

Organiser, grâce à une attention poussée portée sur l’expérience utilisateur, qui permet à l’enseignant de structurer simplement ses cours

Partager en utilisant le module de partage qui permet de pousser les cours des enseignants à leurs élèves, à leurs collègues ou bien au reste du monde.

Nous sommes également très heureux des retours très positifs des visiteurs de Ludovia qui ont pu, lors des présentations de notre plateforme, voir concrètement comment PopLab pouvait les aider dans leur pratique quotidienne.

La communauté PopLab est née à Ludovia et grandit déjà de nouveaux utilisateurs quotidiennement 🙂

Si vous n’avez pas pu y assister, voici la vidéo de présentation tournée à Ludovia

Le CLIC (congrès des classes inversées et pédagogies actives) s’est tenu en juin dernier à l’université Pierre et Marie Curie à Paris. Il a rassemblé pendant 3 jours des enseignants, chercheurs, partenaires, autour des pédagogies actives

Le CLIC (congrès des classes inversées et pédagogies actives) s’est tenu en juin dernier à l’université Pierre et Marie Curie à Paris. Il a rassemblé pendant 3 jours des enseignants, chercheurs, partenaires, autour des pédagogies actives. Le CLIC était organisé par l’association « Inversons la classe » et avait pour thème : la ​diversité des apprentissages pour favoriser la réussite de chaque élève.

« Inversons la classe » est une association de bénévoles qui promeut les pédagogies actives telles que la classe inversée et qui diffuse de l’information sur ces sujets de façon à faciliter les échanges entre enseignants et au sein des établissements scolaires.
Nous avons participé à l’édition 2019 du CLIC qui a permis à plus de 700 enseignants de partager leurs expériences, de discuter autour de tables rondes et de s’enrichir des interventions de chercheurs tels que Vanda Luengo (enseignant chercheuse et responsable de numeri’lab), Marcel lebrun, (professeur en technologie et conseiller pédagogique du louvain Learning lab) et bien d’autres.

Voici quelques thèmes abordés lors des ateliers :
Une classe inversée sans numérique, proposer une diversité de choix pour favoriser une diversité d’apprentissage,  développer l’autonomie et la coopération en classe flexible, etc.

Force est de constater l’engagement profond des enseignants que nous avons rencontré pour les pédagogies qui placent l’enseignant à coté de l’élève et non plus en face de ce dernier.

Les ateliers de partages d’expérience animés par des enseignants volontaires ont réunis de nombreux visiteurs qui ont pu échanger sur leurs pratiques pédagogiques.

Nous avons également organisé un atelier, lors du CLIC, dont l’intitulé était « Et si nous transformions vos rêves en outils? ».
Nous remercions les enseignants qui ont participé à ces ateliers. Les échanges que nous avons eut ont été riches d’enseignements sur leurs pratiques du numérique en classe et leurs souhaits pour un outil qui se mette à leur service et au service des élèves.

Epopia est une maison d’édition créée en 2014 dont la mission est de transmettre le plaisir de lire et d’écrire aux enfants de 5 à 10 ans.
Motivez votre classe et donnez du sens à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture avec un support original clé en main.

5 points forts :
– lancer un projet de classe inoubliable
– fédérer sa classe
– motiver ses élèves
– transmettre le plaisir de lire et d’écrire
– en utilisant le jeu pour enseigner

Mélodie : « Aventure commencée cette semaine avec mes CE2. J’avais préparé le terrain avant les vacances avec un premier texte sur le royaume et certains m’ont demandé si on allait encore lire des textes « comme ça ». Nous avons fait la lecture des premières lettres et les enfants ont hâte de commencer l’écriture des réponses. C’est un très beau projet qui motive beaucoup la classe! Comme eux, j’ai hâte de poursuivre 😄. »

 » 2ème lettre reçue jeudi😁 !! Je l’ai ouverte en direct avec mes élèves et quelle folie ! L’enveloppe faisait du bruit donc les élèves ont fait leurs hypothèses quant à l’objet qui s’y trouvait. Nous avons juste lu le nom des personnages qui nous ont écrit mais il fallait tout lire tout de suite!! Ils ont maintenant hâte de rentrer de vacances pour lire les lettres en détail.
Quel plaisir de les voir si enthousiastes et motivés pour un « travail » de lecture et d’écriture. « 

Gwenaëlle : « Découverte de l’article et simulation d’un premier courrier avant le véritable courrier !
Les enfants sont à fond : mais comment on va devenir roi ou reine ? Je peux être reine maîtresse ? Pourquoi notre classe ??
Un tas de questions et on attend avec impatience la suite enfin le début !!!
😍
Vite vite !!! »

Marie-Pierre : « Grande question du jour  » maîtresse on a reçu du courrier pendant les vacances ? Oh la la j’espère qu’on a reçu du courrier ! Allez dis maîtresse est ce qu’on a reçu du courrier ? »
Bon ben maîtresse a craqué et a montré le courrier aujourd’hui alors qu’elle avait prévu d’attendre demain pour raison de piscine aujourd’hui… ☺️ »